MON HISTOIRE
Hello, moi c’est John Taieb, 34 ans, marié et papa d’une petite fille et d’un (presque) grand garçon.
Voici mon parcours.
Entrepreneur
Quand j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur informatique, le marché du travail était au plus bas, il était quasiment impossible de trouver un job sans expérience. Bref, c’était la crise !
Habituellement, la plupart des ingénieurs en informatique trouvent un poste de programmeur débutant et se forment en entreprise. Pour moi c’était pas de chance, je venais de me taper des études longues et compliquées et juste au moment où ça devait enfin payer, tout tombe à l’eau.
Je vous rassure, je ne me suis pas laissé abattre. Si personne ne voulait m’embaucher alors j’allais devenir mon propre patron !
J’étais jeune et j’avais des rêves plein la tête. Cette situation m’a donné un énorme coup de boost pour développer ma propre idée, mon propre produit.
J’allais lancer ma startup !
Le petit souci, c’est que les études universitaires ne m’avaient pas du tout préparé à la réalité. J’avais acquis surtout des connaissances théoriques : beaucoup de Maths, beaucoup de Physique, beaucoup de théorie sur le monde informatique.
Mais rien de tout ça n’allait m’aider à construire mon produit et c’est pourquoi j’ai commencé à me former online.
A l’époque, ce n’était pas comme aujourd’hui. Se former de manière structurée avec un programme de qualité n’existait pas, c’était plutôt du bidouillage: lire un article par ci, voir une réponse dans un forum par là…
Je n’avais qu’un seul objectif : arriver à créer mon produit ! Peu importe la qualité de mon code, l’important c’était de le faire marcher.
Après avoir pas mal sué, j’ai donné naissance à mon petit bébé de l’époque, le Magic Window, un produit qui permettait aux magasins de rendre leur vitrine interactive.
J’y croyais et j’espérais conquérir le monde. Ce n’est pas vraiment ce qu’il s’est passé par la suite, mais cette aventure reste une expérience extraordinaire et surtout, ça m’a appris à coder.
Je pouvais désormais donner vie à mes idées !
Employé
Suite à cette aventure et vu que le marché du travail était remonté, je me suis laissé séduire par l’agréable vie d’employé dans plusieurs boites High-Tech.
J’avais assez galéré avec ma startup pour gagner des clopinettes et je sentais qu’il était temps de passer à autre chose.
Le monde de l’entreprise était beaucoup plus cool au niveau du rythme : avant, je bossais jour et nuit et maintenant, je faisais mes 9 heures quotidiennes et basta !
Au final, je bossais moins et je gagnais plus ! Que demande le peuple.
Ca m’a surtout permis de progresser techniquement. Bosser en équipe sur un projet amène une structure, de la discipline, des règles.
Je commençais à mieux comprendre l’architecture et l’optimisation du code. Toutes ces choses auxquelles je ne m’étais jamais intéressé, moi le sauvage du code qui voulait juste faire marcher son produit.
Mais je me lassais vite de cette routine, alors j’ai changé plusieurs fois de boulot parce que j’avais besoin d’un peu plus de piment.
J’ai gagné en expérience en travaillant sur toutes sortes de projets : des simulateurs pour chirurgiens, des applications pour apprendre la géométrie, etc.
Freelancer
Mais au final, ce « metro-boulot-dodo » ne me convenait plus. J’avais besoin de nouveau et surtout j’avais besoin de plus de liberté. J’ai donc décidé de me lancer en freelance et j’ai créé Codrocks.
Au même moment, je suis devenu papa pour la 1ère fois et ma femme voulait absolument travailler de la maison. Elle voulait être libre de pouvoir se lever quand elle veut, travailler quand elle veut, ne pas avoir un boss au-dessus de sa tête.
Du coup, je me suis dit, pourquoi pas la faire bosser avec moi ?
En fait, ma femme avait plus ou moins le même style de parcours que moi, diplôme universitaire (meilleur que le mien d’ailleurs !) mais au final, elle ne savait pas coder.
Et là, le côté coach qui est en moi a automatiquement pris le dessus et j’ai décidé de la coacher dans son apprentissage du code.
J’ai kiffé cette période dans laquelle je pouvais ressentir qu’elle passait exactement par les mêmes étapes que moi, les mêmes questions, les mêmes erreurs.
L’avantage c’est qu’avec mon expérience j’optimisais sa façon d’apprendre. Je savais ce qui était important, ce sur quoi insister pour la faire progresser plus vite.